Des semaines puis des mois d'attente dù à ce virus "le corona", "la covid 19" pouvant agresser chacun de nous, immobilisant l'humanité toute entière, invisible et pourtant, bien encore présent sur le terrain ne nous a pas réduit à l'inaction totale. Méfiant ou défiant, nous nous agitons toujours et encore.
Du sport, régulièrement, pour renforcer nos défenses immunitaires en respectant les gestes barrières nous permet, on l'espère, de résister à cette maladie insidieuse.
Sommes-nous encore libre, libre à vous d'y croire !
Ce premier week-end de septembre, deux organisations cyclistes nous ont permis de retrouver un peu de liberté d'avant. Et quel pied, mes amis ! Mais le pied ne suffisait pas. Il fallait aussi des jambes, de feu de Dieu. Tout le corps même a été mis à contribution.
Heureusement que chacun d'entre nous ai pu s'entrainer, à sa manière soit, sérieusement durant le confinement.
Car ce samedi aprés-mdi, à Nouvoitou, reprise ou pas, pas question de faire du tourisme. Avec Jean-Ulrick et Jean-Dominique, nous nous engagions sur le quarante huit kilomètres. Trois zones techniques dignes d'une compétition, exigeantes, difficiles à anticiper donc à négocier. Mais le reste du parcours ne vous laisse pas de répit, car il faut passer des chemins, des sentiers et des champs très tirants, des bosses bien dodues et quelques singles. Après une crevaison, une batterie arrivée au bout du rouleau et des jambes carbonisées, nous pouvons dire, n'est-ce pas Jean-Dominique, que cela était une rando, une belle rando compliquée mais conseillée. J'oubliais le dénivelé positif. Sept cent mètres quand même !
Et le dimanche matin, car oui, nous sommes des guedins, avec Jean-Ulrick, nous prenions la direction de Saint Mars du Désert, accompagnés cette fois par les fusées Jean-Yo-Han, Juan-Frederico et Jean-Louis-David pour qui "La Marsienne" fùt une première, découverte.
La veille, très bien, une mise en bouche, mais là, mesdames et messieurs, l'effort fourni relève de l'exploit, vous entrez dans une autre dimension. Vous devenez vous mêmes des "Marsiens". Autant l'année dernière, j'étais fâché avec cette rando (souvenez-vous Président !) autant cette fois, je me suis régalé. La promesse de souffrir a été tenue et respectée. Trés peu de moments de répit pour respirer sur ce" parcours du combattant". Il faut être un guerrier (un peu fou), surentrainé pour finir en bonne état. Nous avons eu droit à tout les terrains limites de basculer dans le VTT Enduro. Mais que c'était beau de difficultés. Mon "Supercaliber Trek" c'est montré une excellente monture, d'un grand confort et réconfort pour combler mes insuffisances dans les parties techniques.
Jean-Ulrick est rentré prématurément à la base. Il a perdu un galet du dérailleur. Les trois autres Jean, m'ont abandonnés, car supérieurs, passe-partouts, puissants et fluides, trop forts pour moi. Combien même, et m'étant conté, je ne lâchais rien. Je me suis trouvé des alliés de circonstance, profitant de sucer "leurs roues" pour avancer sur un bon rythme (j'ai pris des relais quand même !). La boucle dans la carrière, passage facultatif à six kilomètres de l'arrivée, quelle folie de descendre, car la remontée vous éprouve comme jamais. Sortis de l'enfer, votre lucidité en a pris un sérieux coup. J'ai vu des vététistes, incapables de relancer sur les parties plus roulantes, arrêtés même, arrivés à bout de force, vidés, épuisés. Je ne plaisante pas, ce sont des témoignages recuellis à la volée.
Je finis heureux, avec 55 kms, 15,3 de moyenne et avec un dénivelé positif de 950.
Juan-Frederico, avec 65 kms, 15,6 de moyenne, avec un dénivelé positif supérieur à 1000.
Jean-Yo-Han et Jean-Louis David, avec 65 kms, 16,7 de moyenne, avec un D+ supérieur à 1000.
Il y aurait eu 1500 participants et je pense que certains vont se souvenir de notre maillot vert et jaune floqué "Dirickx" car je crois que nous avons fait bonne figure.
Bisous sans contact.
Jean-Laurent B.