Bonjour à vous toutes et tous.
L'année vététiste deux mille dix neuf arrive à son terme et voilà enfin le premier compte rendu synthétisé de nos belles aventures sur les pistes.
Je dois vous l'avouer, j'ai été fainéant sur le clavier mais pas sur le vélo, pardon, mille fois pardon ! Il y a un an, j'ai fait une mauvaise chute, petite mais douloureuse, une luxation du bras gauche, des lombaires capricieuses, grosse fatigue, le moral atteint mais pas totalement abattu, le mal par le mal, il faut continuer de bouger, même si j'ai perdu de la confiance, il a fallu remonter la pente et évidemment sur le vélo.
Voilà donc le récit de nos nombreuses sorties sur le tout terrain.
Je vais toutes les énumérer pour que vous constatiez l'ampleur des dégats qu'elles occasionnent.
Biensùrs, ce sont des entrainements en solo ou en équipe, des rendez-vous dominicaux matinaux mais tout cela pourquoi ? Pour avoir le bonheur de se retrouver chaque week-end dans l'effort que procure ce sport, avec le sourire inconnu des autres participants.
Où cela est arrivé ? Dans quels contés peuvent se croiser la souffrance et la joie ? Et bien tout près d'ici !
A Nozay, au Pertre, à Montreuil sous pérouse, à Lécousse, à Bonchamps les Laval, à Rochefort sur Loire, à Pannecé, à Saint-Fort, à Chàteau-Gontier, aux Genêts saint îsle, à Louverné, à Craon, à Pré en Pail, à Courcité, à Saint Georges-Buttavent, à Domfront, à Saint-Mars du Désert, à Nouvoitou, à Sainte-Suzanne, à Pouancé, à Ernée. Je vieillis, j'en oublie, Martigné-Ferchaud, La Prévière, Saint- M'Hervé, Guipry et peut-être d'autres que l'on m'aurait cachés, Bain de Bretagne.
Voilà ce que cela occasionne jusqu'à aujourd'hui, jour de vent et de pluie, plus d'une vingtaine d'absences auprès de sa femme le dimanche matin sur cinquante deux ,(pas femmes, dimanche) dommages collatéraux d'une vie en club. Des blessures sentimentales, des blessures physiques, pieds, dos, genoux, une infirmerie remplie par nos gars trop généreux par l'effort fourni sur leurs deux roues.
Il faut dire que nous avons choisi cette année des randos pas faciles faciles. De longues distances, pas forcément techniques mais avec du dénivelé, dépassant régulièrement les six cents mètres de D+ donc physiques.
Le raid de Domfront (cent kilomètres) était un beau challenge. Pré en Pail, Courcité, et Sainte-Suzanne,de belles découvertes pour certains d'entre nous. Lécousse près de Fougères est un très beau rendez-vous qui mérite beaucoup mieux. Vététistes, allez vous amuser sur leur parcours, vous ne serez pas déçus. Réclamez, le retour d'Abbaretz au printemps. Un petit bémol pour Nouvoitou, un peu trop technique, presque digne d'une compétition et Saint-Mars du Désert qui confond rando du dimanche et parcours du combattant battu. Elles restent parmi les plus belles mais le niveau est un peu trop élevé pour des non-professionnels qui viennent s'amuser avant tout. Et puis, il y a La niaflaise, modeste club qui ce 14 Avril a réuni plus de 740 participants. C'est presque devennu une constante ces trois dernières années. Les gens nous aiment. Prenons-donnons !
Dans ce mini-club, certains de mes camarades, dans nos escapades roulent de plus en plus vite, même quand c'est difficile ! Ce n'est pas moi qui ralenti puisque je stagne. Ils m'impressionnent, vraiment. Jean-Ulrick est assisté mais quand même. Jean-Frédéric ne lâche rien, Jean-Yohann, deux coeurs et trois poumons, un seigneur généreux et infatigable. Moi, fidèle et incontrolable. Mais cette année, Jean-Vincent, notre Président, El Presidente, nous fait mal à tous, même aux meilleurs cités plus haut avant. A peine chaud dans l'épreuve, il démarre, chaud, il redémarre, pas comme Arnaud mais presque. Il essaie tout le temps d'accélérer pour nous fatiguer, ça l'amuse de nous voir souffrir. Et nous aimons ces moments, car bien souvent vers quatre ou cinq kilomètres de l'arrivée, nous le retrouvons sur le bas-côté, implorant Nicolle, avec ses crampes qui l'immobilisent assez de temps pour que nous puissons prendre une certaine avance confortable pour finir avec un sourire de vainqueur.
Je ne vous oublie pas les Potos, Jean, Jean, Jean...........Jean. Est-ce que l'on souffre ? Oui.
Est-ce que l'on se marre ? ça vaut un steack. Le dimanche, l'on dévorre un boeuf chacun.
Gardez le rythme, la saison n'est pas finie.
L'aventure continue...................Jean-Laurent B....................bientôt sur votre écran...