La fête du mini-basket au WackenUne véritable fourmilière
Il
est à peine 9 heures ce dimanche matin et les halls 20 et 21 sont
déjà noirs de monde. Ce sont près de 1 592 garçons et
filles, des babys aux poussin (e) s, c’est-à-dire de 5 ans à 11
ans, qui se sont donnés rendez-vous pour la fête annuelle du
mini-basket dans le Bas-Rhin. Au total, 202 équipes se sont engagées
dans une compétition, toute relative, venant clôturer la saison des
jeunes basketteurs en herbe du 67.
« Tout
le monde y trouve son compte »
Pour
encadrer tout ce petit monde, le Comité Départemental du Bas-Rhin
s’est appuyé sur le club de Furdenheim et sa centaine de
bénévoles. Ces derniers ont travaillé d’arrache-pied depuis le
samedi matin pour mettre en place la buvette, la restauration mais
aussi les 24 terrains et….48 paniers ! Sans parler des 109
jeunes arbitres, un record, soit près de quatre par terrain, et le
tableau est complet.
C’est
donc une véritable fourmilière, un brouhaha incessant qui a rythmé
cette folle journée de basket au Wacken. « C’était vraiment
une super journée, on s’est bien amusées comme chaque année. On
n’a pas gagné tous les matches, alors c’est dommage »,
lance Romane du club de Molsheim.
La
victoire, par la force des choses, ce n’était pourtant pas la
priorité de cette fête de la grosse balle orange. Surtout que le
CD67 essaye chaque année de faire les choses en grand. « Tout
le monde y trouve son compte, affirme le président Denis Oehler.
C’est vraiment la fête pour les clubs et il y a même des joueurs
et joueuses qui découvrent les matches à cette occasion. Tout le
monde est mobilisé pour faire de mieux en mieux chaque année. »
Pour
la troisième année consécutive, cette journée se déroule dans
les halls couverts du Rhénus. « Cela nous donne la possibilité
de jouer peu importe le temps », ajoute le président en
faisant référence à la fête annulée dans le 68 pour cause de
mauvais temps. « Depuis que l’on joue ici, on a aussi diminué
par deux le nombre d’interventions de la Croix Rouge »,
souligne-t-il. Il faut dire que le parking à Geispolsheim, le site
précédent, n’était pas vraiment le lieu idéal pour la pratique
du basket et l’état des genoux des jeunes basketteurs.
Mission
réussie
Il
y a aussi des structures gonflables à l’extérieur pour
« permettre aux frères et sœurs qui ne jouent pas » de
passer le temps et de s’amuser comme le précise Denis Oehler. Tout
est vraiment pensé pour que cette fête se déroule à cent à
l’heure. Au bout d’une journée harassante, il est déjà 16
heures, les petites mains de Furdenheim et du CD67 se mettent en
branle pour tout ranger et la mission semble belle et bien réussie.
Créé
en 1975, ce rendez-vous incontournable du calendrier bas-rhinois a
assurément encore de belles années devant lui.