Le
départ est à 06 h samedi à Luchon pour ceux en 1 jour ( 180 pers.) sur
800 inscrits; Mais je dois laisser la voiture à Bayonne, il faut que je
prenne le bus à 13h le vendredi . Heureusement pour moi, c'est ma petite
semaine de boulot , je termine le mercredi matin . Le vendredi soir, le
repas à Luchon est compris suivi d'une nuit au dortoir . A 06h je
retrouve Alain Berrux qui a dormi dans sa voiture . Nous voila partis
pour 310 km Luchon - Col de Peyressourde sans prolblème je monte bien (
8- 9 km/ h ) puis descente sur Arreau . Il y a beaucoup d'Espagnols qui
roulent au milieu de la route et ils n'avancent pas (Maxi 70 km/h ) .
Mon klaxon à air comprimé est de la partie pour passer devant . Du coup
je ratrappe Alain qui était monté plus vite que moi. mais déja un
accident, un Espagnol sans casque vient de se fracasser contre le mur de
roche. il y a l'ambulance
.Arreau, on attaque le col d'Aspin j
'ai un peu d'avance sur Alain car j'ai continnué à descendre à fond. Je
monte bien mais il me rejoint en haut du col. puis descente sur Ste
Marie de Campans moins rapide que la précédente ( moins de pente ) .
Nous attaquons le col du Tourmalet , je suis encore avec lui. Mais nous
trouvons le vent de face et je me traîne un peu. A la Mongie il y a des
raffales à plus de 100 km/h de face avec du 11% c'est bien l'étape de
l'enfer. Sous Tourmalet un concurrent s'envole juste devant moi emporté
par une mini tormade un autre tombe et moi je finis contre une voiture
en stationnement; pas de mal, tout le monde va bien en pleine côte à
moin de 10 km/h . Au col de Tourmalet le pointage à été déplacé en
contre bas ( tempête ) Puis descente sur Argelès Gazost Alain ne m'a pas
attendu, je ne le reverrai plus qu'à l'arrivée .Le vent se calme , Je
peux donc recommencer à foncer ! A Barrège la route est toute neuve et
droite avec les innondations de l'an passé je roule à 88 km/h Je
ralentis dans le centre ville mais la tête de bonhomme fait tout de même
la grimace sur le panneau lumineux ! Luz St Sauveur puis Argeles
Gazost, j'attaque le col du Soulors ( tranquille ) moin dure que le
précédent. Au col , il y a plein de cyclistes H.S. couchés dans la
nature moi ça va ! j'attaque la liaison pour L'Aubisque en faux plat
montant ( Et dire que dans 8 jours je me refais cela avec la R.A.A. 1200
km de Bordeaux ). Mais le tonnerre gronde je vais manger un " Magnum au
chocolat en laissant passer le gros de l'orage . Mais en ressortant,
surprise ! Il y a un brouillard à couper au couteau . Une voiture de
l'organisation attend pour nous ouvrir la route dans la descente sur
Gourette et Laruns. Mais elle n'avance pas, 30 km/h maxi tout sur les
freins ! Je ne tarde pas à lui fausser compagnie et passer devant: Je me
fais un peu engueuler au passage . "Et toi fais attention , tu connaîs
au moins" . "Oui bien sûr " " avec un accent pareil " Si si je l'ai déjà
fait . J'arrive à Larruns, il recommence à pleuvoir et j'apprends par
un organisateur qu 'un cycliste a sauté de la route dans le brouillard .
Il est 19h il croit que je couche à Laruns , Mais non moi je fais en un
jour ! Il me reste encore 180km de faut plat à faire dans le pays
basque avec un petit col à 650m que je ne connaîs pas .Il reste 8 mecs
derrière en un jour mais je n'ai vu personne ; J'ai roulé toute la nuit
sous une pluie battante avec le col d'Otshquich qui se mérite tout de
même ! Le gars du pointage n'en revenait pas . Et bien sûr il à fallu
que je crève la roue AV avant d'arriver à Bayonne sous cette pluie
incessante .
Ensuite manger douche (encore) et dodo
dans des lits en toile . Dimanche au réveil il est plus de midi ceux en
deux jours arrivent mais il pleut toujours autant.
Je retrouve Alain que je dois rammener à
Luchon puis rentrer et bien sûr boulot le lundi soir : 4 nuits de 10h !
et repartir samedi matin à Bordeaux
pour R.A.A. 1200km . Mais cette fois nous aurons Raymond Salomond comme chauffeur .