C’est sûr que c’est plus facile
avec un chien très sociable.
Si ce n’est pas le cas, à vous de
gérer la situation : parfois les chemins sont étroits et il
n’est pas question d’effrayer les enfants ou autres, randonneurs.
Surtout que souvent, si ces derniers ne comprennent pas la réaction
du chien (même si celui ci est gentil), de peur, ils n’hésitent pas à
utiliser leurs bâtons pour se défendre. Alors à
vous de vous mettre sur le côté, de garder votre chien sous
contrôle le temps du croisement.
Ne prenez pas de risque, priorité
aux personnes sans chien !
N’hésitez pas à essayer de les
rassurer, disant que votre chien est gentil et qu’il veut
simplement dire bonjour, qu’il est mieux de rester calme.
Bien sûr,
la rencontre est possible si vous voyez que la personne sait agir
face à un chien. Par contre, si la personne se penche au dessus du
chien, a des gestes trop brusques ou parle trop fort, peut-être vaut
mieux simplement éviter la rencontre.
D’ailleurs, les bâtons, parlons-en !
Il est important d’habituer le chien aux bâtons, car il va devoir
les supporter tout le long. Il peut arriver qu’on le touche sans
faire exprès, ou qu’un bâton lui tombe dessus. Un chien sensible
pourrait alors rester mal à l’aise face aux bâtons et leur bruit durant
le reste de la randonnée (voire plus).
Il est donc utile de, par
exemple, marcher dans la maison avec des bâtons, de manière à lui
montrer qu’ils font parti du quotidien. Le mieux, c’est encore de
donner la gamelle au chien proche des bâtons, de lui faire
(doucement) tomber dessus avant de lui donner sa gamelle, car c’est
le moment où le chien est le plus en confiance, attentif et prêt à
apprendre. Cela permettra aussi au chien d’assimiler les bâtons à
un événement positif (gamelle).