Institut des Sciences de l'Evolution de Montpellier Université de Montpellier Place Eugène Bataillon, CC065 34095 Montpellier cedex 05 France +33 (0)4 67 14 47 17 [email protected]
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Contexte
De nombreux travaux dédiés à l'étude de la biodiversité nécessitent encore un échantillonnage génétique dit destructif (euthanasie animale) ou non destructif (biopsie ou échantillon de sang pris après capture de l'animal). Ceci constitue une sorte de paradoxe entre le sacrifice de quelques spécimens et un des principaux objectifs de ces travaux, c'est-à-dire la protection d'espèces en voie de disparition. Depuis une dizaine d'années, de nouvelles approches sont considérées pour l'imiter notre impact sur les populations naturelles : utilisation d'échantillons dits non-invasifs (poils, excréments, mues, ADN environnemental, …) et des collections de musée et d'herbier. Ces dernières permettent parfois d'accéder à des populations situées dans des régions actuellement inaccessibles (guerre, montagne, zones protégées, …) ou des populations et espèces actuellement éteintes (wombat, esturgeon, quagga, moa, …). Ces échantillons de musée et d'herbier permettent également de documenter la biodiversité passée.
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OBJECTIFS
L'ADN extrait d'échantillons non-invasifs ou de collections apparaît souvent dégradé. Cet ADN peut alors très facilement être contaminé par de l'ADN exogène. Il est donc essentiel de travailler dans les mêmes conditions qu'en paléogénétique (locaux et équipements dédiés aux analyses pré-PCR, reproductibilité des extractions et amplifications, …).
La plateforme "ADN dégradé" permet donc l'extraction d'ADN dégradé avec la rigueur scientifique indispensable à l’authentification des résultats (laboratoires pré- et post-PCR physiquement séparés ; locaux et équipement strictement dédiés aux expériences pré-PCR). Les projets accueillis sont d'origine variée mais concernent principalement l’étude de la biodiversité à partir d’échantillons non-invasifs (ADN environnemental ou ou d'échantillons de musée et d'herbier).
De nombreux travaux dédiés à l'étude de la biodiversité nécessitent encore un échantillonnage génétique dit destructif (euthanasie animale) ou non destructif (biopsie ou échantillon de sang pris après capture de l'animal). Ceci constitue une sorte de paradoxe entre le sacrifice de quelques spécimens et un des principaux objectifs de ces travaux, c'est-à-dire la protection d'espèces en voie de disparition. Depuis une dizaine d'années, de nouvelles approches sont considérées pour l'imiter notre impact sur les populations naturelles : utilisation d'échantillons dits non-invasifs (poils, excréments, mues, ADN environnemental, …) et des collections de musée et d'herbier. Ces dernières permettent parfois d'accéder à des populations situées dans des régions actuellement inaccessibles (guerre, montagne, zones protégées, …) ou des populations et espèces actuellement éteintes (wombat, esturgeon, quagga, moa, …). Ces échantillons de musée et d'herbier permettent également de documenter la biodiversité passée.