Ces flotteurs sont les plus polyvalents et à l’exception des courants violents, ils pe d’eau.
D’une bonne tenue au vent et très stables dans la vague, ils sont recommandés pour la pêche de poissons difficiles ainsi que pour déceler les touches dites à relever ou les touches lentes
uvent s’employer dans tous les types
La portance
Elle s’exprime en grammes ou en dixièmes de gramme.
Elle correspond à la masse de plombs qu’il faut monter sur la ligne pour compenser la flottabilité du flotteur.
Pour choisir la portance idéale, il convient de tenir compte des trois paramètres.
Le premier est le type d’eau.
En grande rivière et par fort courant, il est impératif que la ligne descende rapidement, des portance de 2 à 20 g s’imposent.
En étang ou canal, 0,20 à 2 g suffisent pour descendre sur le fond.
Le deuxième paramètre est la profondeur.
Plus le poste est profond, plus il faut pêcher lourd.
Le troisième est la hauteur d’eau que l’on souhaite prospecter.
Lorsque les poissons sont présents à divers étages (entre deux eaux), il est intéressant de pêcher plus léger pour avoir des touches lors de la descente de l’appât.
A l’opposé, plus les poissons se nourrissent sur le fond, plus il faut descendre rapidement et donc pêcher lourd !
La quille
Que ce soit sur un voilier ou sur un flotteur, la quille est primordiale car sa fonction est identique : stabiliser « l’embarcation ».
Plus la quille est lourde, plus le flotteur se redresse rapidement.
Plus elle est longue, plus il est stable dans la vague ou par grand vent.
La quille peut être métallique, en fibre de verre, en bambou, en plastique, en carbone.
Elle peut mesurer de 1 à 25 cm.
Sur un petit flotteur muni d’une quille en métal très longue et très lourde, le nombre de plombs sur la ligne sera peu important.
Bien que le flotteur se redressera très vite, la ligne elle, pêchera lentement en descendant.
A l’opposé, un flotteur de grosse taille muni d’une petite quille en balsa sera long à se redresser, mais l’appât, lui, descendra vite à fond, grâce au grand nombre de plombs présents sur la ligne.
L’antenne
La principale utilité de l’antenne est de rendre le flotteur visible.
Il existe quatre grands types d’antennes.
L’antenne métallique a pour avantage de couler rapidement à la moindre touche si le flotteur est équilibré au plus juste.
Le principal inconvénient est sa mauvaise visibilité surtout à grande distance.
Ce type d’antenne est à privilégier pour les pêches en eau calme, proche du bord.
L’antenne plastique est d’un diamètre plus important.
De part sa densité, elle constitue une réserve de flottabilité.
Elle est idéale pour la pêche à la grande canne en rivière.
Le troisième type est constitué du même matériau que le flotteur, balsa, carbone… Courte et trapue, cette antenne est parfaite pour toutes les pêches à traîner sur le fond en grande rivière et fleuve.
La dernière est creuse et privilégie la visibilité grâce à son fort diamètre, sans pour autant ni alourdir ni perdre en sensibilité.
Elle est irremplaçable pour la pêche à grande distance.
La couleur est affaire de goût mais surtout de luminosité.
En cas de doute, le mieux est de choisir un modèle fluo bicolore, rouge-jaune.
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