 Après son deuxième mandat à la tête du club phare
côte-d’orien, rencontre avec Damien Lordel, président de l’association JDA, qui
fait le bilan de la saison. La saison qui
vient de s’achever à la JDA, section jeunes et amateurs, ne restera pas dans
les annales en matière de résultats sportifs. Mais comme l’explique Damien
Lordel, ce n’était pas la priorité première du club. Quel bilan
faites-vous de cette saison au sein du club de la JDA, section jeunes et
amateurs ? « Sur le
plan sportif, le bilan est satisfaisant mais loin d’être exceptionnel. Et ce,
pour la bonne et simple raison que nos priorités n’étaient pas axées sur les
résultats à proprement dit. Nous étions davantage orientés sur la formation de
nos joueurs, des babys aux juniors. Un gros travail de fond a été mené par nos entraîneurs,
qui doit permettre à nos licenciés de posséder les fondamentaux requis pour la
pratique du basket. » Des
satisfactions, tout de même ? « Oui, bien
sûr ! Nos poussins 1 ont été sacrés champions de Côte-d’Or, nos espoirs ont
atteint le dernier carré du Trophée du futur. Sans oublier les sélections
nationales handibasket de Marianne Buso (championnats du monde à Toronto cet
été avec une belle huitième place à la clé) et Alexis Ramonet, qui participera
aux championnats d’Europe à Saragosse, début septembre. Notre rassemblement de
minibasket a été une franche réussite, de même que nos lotos, la fête de notre
club (trois cent cinquante participants), la labellisation de notre école de
basket… » À titre
personnel, vous terminez votre second mandat. Êtes-vous satisfait de vos deux
années passées à la tête de l’association ? « Pour être
honnête, ça n’a pas été de tout repos. Mais on avance, même si la route est
longue pour retrouver une véritable dynamique. Nous sommes sur la bonne voie
grâce à ceux qui me font confiance (dirigeants, bénévoles, parents, joueurs) et
qui s’investissent pour redonner au club l’exemplarité qu’il se doit d’avoir en
tant que club moteur. Ce n’est pas toujours chose facile que d’apporter du
changement et sortir les gens de leur confort. Mais, avec l’aide des
techniciens expérimentés et en apprentissage, ainsi que des dirigeants
investis et des bénévoles passionnés nous sommes en train de pérenniser notre
futur. C’est ça le plus important. » La suite,
vous la souhaitez comment ? « Le travail
est loin d’être fini. La saison prochaine sera la continuité de celle écoulée
avec pour objectif que chaque licencié se sente bien à la JDA et puisse
progresser et s’épanouir en pratiquant son sport favori. Je souhaite aussi que
nous puissions continuer notre collaboration avec le secteur professionnel
grâce à l’investissement de Jean-Louis Borg et son assistant Frédéric
Wiscart-Goetz qui, auprès de nos entraîneurs expérimentés et ceux en formation,
ont remis tout le monde dans le sens de la rigueur et du travail. » |
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 Ce qui
caractérise cette bénévole, c’est son sourire et sa gentillesse. Annie Cortabitarte est arrivée à la JDA dans les années
quatre-vingt. Elle vient de recevoir la médaille d’or de la Fédération française
de basket-ball pour son engagement. Lors de la
dernière assemblée générale de la Ligue de Bourgogne, Annie Cortabitarte,
dirigeante à l’association JDA Dijon Basket, a reçu la médaille d’or de la FFBB
(Fédération française de basket-ball). Une récompense suprême qui témoigne de
l’engagement et du bénévolat de tout dirigeant émérite, à l’image d’Annie Cortabitarte.
Tous ceux qui la côtoient au quotidien, – elle est trésorière et secrétaire de
la section jeunes et amateurs du club dijonnais – peuvent l’affirmer, ce qui la
caractérise le mieux, c’est son sourire et sa gentillesse. Et ce, depuis de
très nombreuses années de présence au club. Le début
d’une grande aventure « Ça fait
exactement trente-deux ans que je suis licenciée à la JDA », précise-t- elle,
avant de confier les raisons de son arrivée au club dans les années
quatre-vingt. « Mon fils Jérôme (actuellement entraîneur en Nationale 3
féminine dans la région de Tours) a débuté le basket à l’âge de 4 ans, suite à
un stage sportif d’été effectué, à l’époque, à la salle Boisselot. Annie
Cortabitarte ne le savait encore pas… mais c’était pour elle, le début d’une
grande aventure dans le bénévolat ! « J’ai proposé mes services les midis pour
servir les repas aux enfants », confie celle qui, l’année suivante, devenait
responsable de l’équipe dans laquelle évoluait son fils. Des week-ends bien chargés « J’ai été
responsable d’équipe depuis les minibasketteurs jusqu’aux catégories seniors »,
rajoute-t-elle, avec humilité et pudeur, sans nostalgie aucune pour le passé. «
C’est vrai que les temps ont changé, admet-elle, mais il faut vivre avec son
temps car tout évolue… » Ses week-ends étaient, de ce fait, très chargés car la
responsable d’équipe qu’elle était se devait de gérer les licences, les
maillots et les nombreux déplacements. Prise par la passion, elle décidait même
de se former aux tenues de tables de marque afin, dit-elle, de « permettre aux
jeunes de pouvoir disputer leurs matches les week-ends ». C’est donc
logiquement qu’elle a reçu la médaille de bronze de la Fédération française de
basket-ball, il y a une dizaine d’années, suivi cinq ans plus tard de la
médaille d’argent. En 2012, cette fois-ci, l’Office municipal des sports
(OMS) a salué son engagement en lui décernant le Prix dirigeant méritant. Et
enfin, le Graal avec cette médaille d’or qu’elle désire avant tout partager,
empreint d’une gentillesse indéfectible : « Ce qui me fait surtout plaisir,
c’est que cette récompense est aussi celle de toute l’association ». |
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 Alexis
Ramonet a commencé le basket fauteuil lorsqu’il avait 7 ans et demi. Le jeune Alexis Ramonet, joueur de la JDA basket fauteuil,
va vivre, à seulement 18 ans, ses troisièmes championnats d’Europe espoirs sous
le maillot de l’équipe de France. En
septembre, Alexis Ramonet sera, avec l’équipe de France des moins de 22 ans, en
Espagne, pour disputer les championnats d’Europe espoirs. « Jai intégré
l’équipe de France espoirs handi en 2010, avec laquelle j’ai participé à deux
championnats européens (2010 en Italie et 2012 en Angleterre) », se remémore le
jeune Dijonnais. Victime d’une malformation à la jambe à la naissance, il
pratique le basket fauteuil depuis l’âge de 7 ans et demi. « Je voulais, moi
aussi, faire du sport comme mes camarades de classe. Mais mon handicap m’en
empêchait », explique-t-il, avant de poursuivre : « Je suis tombé sur une
annonce dans le journal qui disait que le club de la JDA basket fauteuil
proposait des entraînements pour les plus jeunes. Cela a été pour moi le début
d’une belle aventure… ». En effet,
dès l’âge de 11 ans, Alexis était intégré à l’effectif des seniors qui jouait à
l’époque en Nationale 2. Sous la
férule de son mentor, Damien Lordel, « il m’en a fait baver, mais je lui en
suis reconnaissant », admet-il au passage, Alexis gravit les échelons et
progresse à vitesse grand V. « Il récolte le fruit de son assiduité, de son
écoute et de son travail », explique Damien Lordel, son coach. Sa combativité est sa force Ceux qui ont
déjà vu jouer Alexis Ramonet, au gymnase Boivin, savent qu’il possède du talent
mais que sa force est aussi sa combativité. « Si j’en suis là, c’est grâce à mon
club qui a su me former dès mon plus jeune âge. Alain Gaudot m’a fait confiance
tout jeune en m’intégrant à l’équipe seniors. Damien Lordel a pris le relais en
donnant beaucoup de son temps et en nous mettant à disposition de nombreux
moyens comme l’accès au CEP (Centre expertise de la performance) ou à des
entraînements personnalisés avec Willem Laure (ex-joueur Pro A) », apprécie le
dijonnais, fier de pouvoir représenter son club à travers cette sélection en
équipe nationale. |
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 La JDA a
organisé, pour la première fois au sein du club dijonnais, une manifestation intitulée
Next Summer Level 2014 (“franchir un palier”) qui a rencontré un beau succès. |
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 Parmi les
éducateurs salariés de la JDA Dijon basket, Mickaël Garcia, malgré son jeune
âge (27 ans), fait déjà partie des cadres de l’association. |
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