compte rendu Fabrice :
Ce dimanche 10 mai nous sommes partis Gautier et moi-même faire "la
Lozérienne". L'idée venant de Gautier, toujours prêt à relever des défis et en
l'occurrence ici, tenter le grand parcours de 135 km. Il n'en fallait pas moins
pour me laisser séduire par ce défi audacieux.
Arrivé le bas, première
impression : beaucoup de participants viennent du sud et paraissent bien affutés
!
Le départ est donné à 9h dans la fraicheur matinale malgré une chaleur
estivale annoncée pour la journée. Le départ se fait en descente ça va vite,
très vite heureusement que nous sommes sous la houlette d'une voiture devant qui
neutralisent les premiers km comme annoncé au micro.
D'une manière générale
nous avons fait la même course (bien entendu Gautier plus costaud est loin
devant mais on a eu les mêmes péripéties). Nous avons fait l'effort a chaque
fois pour tenter de rejoindre un groupe et rouler avec celui-ci, réussissant à
jamais nous retrouver jamais seuls, enfin presque...la montée longue sur
l'Aubrac se passe sans problème et la descente longue également permet de rouler
assez vite, puis nous plongeons dans ces gorges du tarn que nous allons suivre
et en ressortir par la côte "des vignes". Au pied de cette côte, au bout de 95
km environ, nous arrivons dans LA grosse difficulté, il fait sortir de ces
gorges du tarn et grimpé à travers les causses dans uns chaleur étouffante par
des % de 11 à 12% et nous n'avons plus d'eau. Le ravito est à la cime et nous
prions pour que les crampes ne viennent pas le temps de le rejoindre. Un coureur
me donne de l'eau ça m'aide un peu mais c'est par convois qu'on se fait doubler
dans notre agonie. Nous arrivons tant bien que mal à ce ravito. Il reste une
trentaine de km pour finir il y a quelques coups de culs et nous finissons en
essayant de dompter nos crampes en combat contre nous-mêmes afin de ne pas être
contraints de s'arrêter. Mention spéciale à Gautier, qui, pour s'étirer le
muscle derrière la cuisse se retrouve en crampe sur le devant... Euh on fait
comment là ?
Gautier finit sur 107ème en 28 km/h grosso modo (4h46.24)et moi
11 minutes derrière 123 en 27 km/h Grosso aussi (4h57.40).
Accueille au top
et aligot bien bon a l'arrivée. Cyclosportive sérieuse et très bien
organisée.
conclusion : notre manque de caisse sur du long s'est bien fait
sentir et les aléas de la météo ont eu raison de nous ! jusqu'au pied de cette
p... de côte nous étions sous la barre des 100 premiers
135 km 2075 m de dénivellé (source compteur polar cs400)
photo prise après course